lundi 27 mai 2013

Vo'hounâ, version pavé luxueux.

Bonjour à tous,

Et voilà ! Le grand moment est arrivé, j'ai reçu tout récemment mon premier exemplaire de la nouvelle édition de Vo'hounâ !

Personnellement - mais ça n'engage que moi et les éditions Errance à ce stade ;) - je trouve l'ouvrage particulièrement réussi. On est en présence d'un très bel objet, plutôt imposant (1,119kgs, d'après Decitre !). Je n'irai pas par quatre chemins : ce recueil est encore plus beau que ce dont j'avais rêvé, il y a des années de cela. Un très grand merci donc à Romain Pigeaud et Thomas Gabison (+ Dorothée Xainte à la fab' et Alice Redou à la maquette), grâce à qui tout ceci a été possible !

Pour vous présenter le livre, Voici quelques photos de l'ouvrage tel que vous pourrez le trouver en librairie le 12 juin (au prix de 28 euros).

 L'allure de la couverture, avec pelliculage mat :

La quatrième de couv' :

Le rendu des pages intérieures :
(la couleur ocre rouge est juste parfaite)

 Ici on se rend un peu compte de l'épaisseur du livre ;
208 pages + les gardes, avec un très beau papier mat :

L'aspect du cahier scientifique et graphique qui clôt l'ouvrage :
(les couleurs des repro sont superbes)

Avec cette photo on peut apprécier le format du recueil
comparé à la 1ere version : 

Il faut prévoir un peu de place sur les étagères.

Voilà pour la présentation.

Bon, le moins qu'on puisse dire c'est que je suis TRES heureux de voir enfin la publication de la fin de l'histoire de Vo'hounâ ! Merci à tous ceux d'entre vous qui ont attendu cette publication, et particulièrement à tous ceux qui m'ont écrit ces dernières années pour s'enquérir de la fin de cette saga. A vous tous, j'espère vivement que l'album plaira autant qu'à moi.

lundi 13 mai 2013

Vo'houna : le feu, le sang et l'ocre rouge

Hello à tous, amis lecteurs,
 
Quelques nouvelles de l'intégrale Vo'hounâ qui se profile à l'horizon (proche) :

Comme je vous l'ai annoncé dans les précédents billets, la nouvelle édition de Vo'hounâ qui va sortir dans quelques semaines chez ERRANCE a été amplement retravaillée par rapport à celle parue il y a (déjà) une dizaine d'années.

parmi ces retouches, celle du texte.
Ce dernier a été allégé pour deux raisons :
- d'une, j'ai pris un peu de galon, et je sais désormais être plus concis sans perdre en saveur.
- de deux, le format de parution de l’intégrale étant légèrement plus petit que le format précédent (et c'est tant mieux vu l'épaisseur du livre*), il fallait changer de police de caractère pour permettre au texte d'être parfaitement lisible. La nouvelle police est celle que l'on retrouve dans La Guerre du feu. Elle est bien plus lisible mais aussi plus large, il fallait donc adapter. Mission accomplie, pour le meilleur.

Deuxième modif, la couleur.
Oui, la nouvelle version est en noir et blanc. Mais pas seulement ! Il y a une couleur, l'ocre rouge, qui court et coule tout le long de l'album, dans les marges de chaque page, et dans certaines images. Mais attention, il ne s'agissait surtout pas d'utiliser l'ocre rouge pour faire du coloriage, ni pour produire une bichromie à l'ancienne. Il m'a semblé plus intéressant de teinter le trait de certains dessins, et de colorer quelques éléments à la manière d'une couleur soufflée, "à la préhistorique".
Quels éléments ?
Essentiellement le feu, le sang, l'ocre rouge... parfois une roche ou le regard d'un esprit, parfois les cheveux de Vo'hounâ, ou la fourrure d'un ours. Mais pas tout le temps ! Puisque l'idée n'était pas de colorier mais de souligner et de renforcer le dessin et la composition des images, il ne fallait pas que l'usage de cette couleur devienne systématique, ni trop lourd. Ainsi me suis-je interrogé, à chaque page, sur la pertinence de teinter en rouge telle flamme, telle fourrure... Quel plus cela apportait-il graphiquement, narrativement, pour enrichir la lecture ? Seul l'ocre rouge des peintures pariétales, vestimentaires et corporelles, a toujours été coloré. Par ailleurs, le fait d'avoir toutes les marges (les "blancs tournants") en ocre rouge ajoute une prime non négligeable : cela crée une profondeur dans les pages et fait ressortir chaque vignette N&B avec vigueur, par contraste.

Restait bien évidemment une chose à ne pas rater : la teinte d'ocre rouge, omniprésente dans tout l'album. C'est la raison pour laquelle je me suis rendu la semaine dernière chez l'imprimeur (Pollina), pour vérifier que la teinte retenue serait parfaite. Eh bien c'est le cas, et ça va donc être sublime.
à l'heure où j'écris ces lignes les livres sont en train d'être reliés et emballés pour entrer prochainement dans le circuit de distribution.
 
Pour les curieux, j'ai rapporté de chez l'imprimeur le recto du premier cahier. Pas moins de 32 pages tout de même, issues du 1er chapitre, dont je vous livre un aperçu. Comme ça vous verrez de quoi je veux parler.


à bientôt
*L'ouvrage fera environ 2,5 cm d'épaisseur. Beaucoup de pages + beau papier = gros pavé.